Pour répondre à votre première question, madame la députée, nous sommes extrêmement attachés à la péréquation tarifaire et donc au monopole de distribution, qui lui est consubstantiel.
Vous avez dit que la réforme de l'ARENH était essentielle, et que sans transformation de celui-ci, aucune réorganisation ne serait suffisante ou intéressante. C'est exactement notre position. Le projet de réorganisation des actifs du groupe ne serait pas pertinent s'il n'était pas précédé d'une profonde remise en question de l'ARENH, qui permettra de sécuriser les modalités de financement de l'entreprise. La réalisation des actifs ne suffirait pas à dégager les moyens des investissements nécessaires pour répondre aux attentes de la PPE.
Enfin, nous pensons comme vous que l'hydraulique va devenir de plus en plus importante. Au-delà de sa capacité à produire une énergie décarbonée de pointe, elle comporte une dimension essentielle de gestion de l'ensemble des usages de l'eau dans le contexte du changement climatique. Cette dimension est prise en compte par EDF. Nous ne sommes donc pas demandeurs, si je puis dire, d'une mise en concurrence des concessions ; nous nous satisferions tout à fait de solutions alternatives…