Je voudrais répéter, même si je n'ai pas l'impression d'être entendue, que la réflexion du Gouvernement porte d'abord sur la politique énergétique de la France, dans un contexte d'urgence climatique nous imposant d'avoir durablement une énergie – et en particulier une électricité – décarbonée. Nous sommes donc bien guidés, avant tout, par une réflexion de politique énergétique. Elle doit ensuite être suivie d'une réflexion de politique industrielle, au sein de notre opérateur historique, faisant l'objet d'une discussion avec les organisations syndicales représentatives.
Je n'approuve quasiment aucun des termes que vous avez employés. Au sujet des chiffres que vous citez concernant les supposées dépenses consacrées au nucléaire, je voudrais rappeler que les crédits publics de l'État ne ciblent pas le nucléaire : il s'agit de 5 milliards d'euros par an dédiés au soutien des énergies renouvelables. Pour une période de dix ans, la durée de la PPE, cela représente 50 milliards d'euros. Il me semble important que chacun ait ces chiffres à l'esprit.