Notre groupe estime que la famille doit être prévenue par défaut, et que c'est seulement si cette information est contraire à l'intérêt de l'enfant qu'elle ne doit pas l'être. Certes, madame Ménard, dans 99,99 % des cas, la famille sera une cellule protectrice à l'intérieur de laquelle l'enfant n'aura rien à craindre. Cependant, il est de notre rôle de législateur que d'imaginer ce qui pourrait se passer dans les autres cas, même s'ils ne représentent que 0,01 % des situations.
Dans tous les cas, la décision devra être prise en fonction de l'intérêt de l'enfant, ce qui me paraît satisfaire aux deux remarques formulées par M. Latombe.