Il faut qu'une limite soit fixée à la censure de la liberté d'expression de manière à ce que des associations ou des personnes ayant intérêt à agir aient une possibilité de recours, une sorte de contre-pouvoir à opposer aux algorithmes qui pourraient censurer beaucoup trop largement le contenu sur les plateformes. Il ne s'agit d'ailleurs pas que d'une simple hypothèse de travail : un certain nombre de pages politiques jugées « pas dans la ligne », c'est-à-dire contestant le système actuel, ont été censurées par Facebook. Notre collègue François Ruffin en a pour partie fait les frais.
Il serait donc bon de pouvoir saisir l'autorité judiciaire afin de faire également respecter la liberté d'expression.