Prenons l'exemple du marché français du carreau de céramique : il représente 100 millions de mètres carrés, mais dont seulement 20 % sont fabriqués en France, avec pour conséquence directe la fermeture progressive de nos usines de carrelage. C'est le cas de l'usine Céramiques de Haute-Loire, située dans la commune de Couteuges, territoire rural où quatre-vingt-deux emplois sont menacés. Pourtant, je parle d'une entreprise dont la qualité et le savoir-faire sont reconnus au-delà de nos frontières. Reprise au début 2017 par le groupe Koramic, l'usine est désormais placée en redressement judiciaire et risque la fermeture définitive si un repreneur n'est pas trouvé rapidement. La mobilisation des acteurs locaux a permis d'entrer en contact avec des repreneurs potentiels. Le 29 janvier prochain, le tribunal de commerce de Lyon doit se prononcer sur la poursuite ou non de l'activité de l'usine et, par conséquent, sur le licenciement ou non des salariés.
Alors qu'Emmanuel Macron s'enorgueillit de récréer des emplois dans l'industrie, que comptez-vous faire pour développer et valoriser la production de céramique made in France ? Il y a urgence, monsieur le ministre. Quelles mesures prendrez-vous afin de trouver un repreneur pour l'usine Céramiques de Haute-Loire de Couteuges, maillon essentiel d'une économie locale déjà souffrante ?