Je passe sur les données, à propos desquelles nous pouvons nous retrouver.
La société doit d'abord avoir pour objet de répondre aux besoins élémentaires. Or elle n'y répond pas, la pauvreté en témoigne, mais elle crée sans cesse des besoins nouveaux inutiles. Le rôle de la publicité à cet égard est central car c'est elle qui formate les imaginaires et pousse à la consommation, laquelle encourage des productions irresponsables.
L'esprit de chacun subit un véritable matraquage et rien n'est fait pour y mettre un terme. Un Français vivant dans une agglomération est exposé à 2 200 messages publicitaires par jour : du matin au soir, il est donc invité à consommer, à dépenser pour des produits dont nous savons que s'ils sont promus par de la publicité, c'est parce qu'ils ne répondent pas toujours à des nécessités – c'est même plutôt l'exception. Ainsi, 33 milliards d'euros sont dépensés par an pour la publicité en France, soit l'équivalent du budget du ministère de l'écologie. Il est donc temps d'interdire les panneaux publicitaires lumineux et ce déferlement d'incitations à la consommation.