Nous pensons qu'il est possible d'y arriver sans surtransposer les directives européennes ni ajouter des contraintes supplémentaires. Il convient d'inciter, en jouant sur les leviers fiscaux – je vous rejoins sur ce point, monsieur Garot – , en interdisant là où la substitution est possible et en soutenant ce qui fonctionne déjà dans les territoires.
Notre objectif étant de réduire le volume de déchets et de lutter contre les pollutions diverses, nos amendements s'articulaient autour de cinq axes : la lutte contre le gaspillage ; le combat contre la pollution plastique ; le bon fonctionnement des filières REP ; l'encadrement de la consigne ; la conciliation entre la réduction des déchets et la vie quotidienne non seulement de nos concitoyens, mais aussi de nos entreprises. Vous l'avez dit tout à l'heure, madame la secrétaire d'État, il ne faut pas opposer économie et écologie.
Nous avons été entendus sur de nombreux points, en particulier sur le bon fonctionnement des filières REP – nous avons obtenu, je l'ai dit, l'ouverture des données – et sur la lutte contre la pollution plastique – le suremballage des journaux et magazines sera désormais interdit.
La consigne, très controversée, est malheureusement devenue le symbole de ce texte, alors qu'il y a bien d'autres sujets tout aussi importants. Néanmoins, l'accord trouvé sur ce point va dans le bon sens, puisque les collectivités seront associées à sa mise en oeuvre et auront ainsi une visibilité.
Notre groupe, je le rappelle, a adopté une attitude constructive, marquée par le dialogue et le respect des positions de chacun. Compte tenu des avancées permises par le texte, nous nous prononcerons en sa faveur.
Pour conclure, je tiens à saluer l'excellent travail des rapporteurs et des collaborateurs des commissions, ainsi que celui de votre équipe, madame la secrétaire d'État.