Nous examinerons le compte rendu de deux missions qui ont été faites par notre commission, la première à Rome, pour une réunion conjointe avec nos homologues de la Chambre des députés italienne et la seconde à New York, à l'occasion, comme chaque année, de la 74e assemblée générale des Nations unies.
Nous allons commencer par Rome et par l'Italie en vous donnant quelques indications pour rappeler le contexte. L'été dernier, la coalition au pouvoir en Italie constituée par les partis « anti-système » de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles – Cinque Stelle – a été brisée à l'initiative du ministre de l'intérieur Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Ligue, qui souhaitait amener le pays vers des élections législatives anticipées. À la grande surprise de la plupart des observateurs, une nouvelle coalition parlementaire majoritaire dite « jaune-rouge » a été formée par le président du Conseil, Giuseppe Conte, membre du Mouvement 5 étoiles, avec le Parti démocrate (PD), parti traditionnel de la vie politique italienne, avec le soutien de Matteo Renzi.
Ce changement a apporté de nouvelles perspectives dans les relations entre l'Italie et la France, mais aussi entre l'Italie et l'Union européenne. Nous avons donc décidé d'envoyer une délégation de notre commission à Rome.
Je remercie notre collègue Christophe Di Pompeo, qui a conduit la délégation au nom de notre commission des affaires étrangères et qui, de surcroît, est le président du groupe d'amitié France-Italie. Il va également s'exprimer au nom de Didier Quentin, actuellement en mission pour notre commission au Cameroun avec Rodrigue Kokouendo.