Comme vous le savez, j'ai écrit une proposition de loi afin de lutter contre la prostitution des mineurs et la traite des êtres humains. Ces sujets qui me tiennent particulièrement à coeur font l'objet d'un mandat du rapporteur spécial créé en 1990 et constituent le seul mandat du système de procédure spéciale des Nations unies axé exclusivement sur les enfants.
Depuis 2019, de nouvelles directives de l'ONU sur la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants à l'ère du numérique ont été définies. L'objectif du comité des Nations unies chargé du suivi de la convention relative aux droits de l'enfant est d'aider les États à mieux appliquer le protocole facultatif à la convention concernant la vente d'enfants, la prostitution et la pornographie mettant en scène des enfants. Ces lignes directrices établies par le comité des droits de l'enfant à l'ONU mettent particulièrement l'accent sur les nouvelles menaces spécifiques auxquelles sont confrontés les enfants du monde entier du fait des nouvelles technologies du numérique. Dans cette optique, avez-vous pu aborder cette question transversale qui touche à la fois la traite des êtres humains et les droits de l'enfant ?