Monsieur le secrétaire d'État, comme mon collègue Ugo Bernalicis vous l'a dit à la tribune, nous sommes arrivés en séance sans avoir décidé de notre vote concernant ce texte. Une chose est sûre, nous ne pouvons décemment pas voter contre une proposition de résolution en faveur des droits de l'enfant.
Nous avons écouté toutes vos réponses avec grande attention ; pour appuyer sur le bouton « oui », nous attendions que vous parveniez à nous convaincre. Or vous n'avez pas eu un mot sur la justice des enfants. On vous a parlé des 3 millions d'enfants vivant sous le seuil de pauvreté, dont 400 000 de plus depuis votre arrivée au pouvoir : pas de solution. On vous a parlé des enfants qui vivent dans la rue : nous n'avons rien entendu en retour.
Vous parlez d'allouer à l'aide sociale à l'enfance des moyens supplémentaires, sans nous dire où, quand, comment, combien ; c'est un peu court. Vous avez également évoqué une proposition de loi qui encadrera l'enfermement des enfants dans les centres de rétention administrative, alors qu'il faut l'interdire. Comment, en France, peut-on enfermer des enfants ?