On voit que le sujet suscite le débat. Ce qui paraît le plus inquiétant, c'est qu'on va fermer la porte des cabinets médicaux aux victimes de violences qui ne peuvent pas franchir le cap et dénoncer les violences qui leur sont faites.
On nous dit que ce texte a pour vocation, au contraire, de permettre aux médecins de protéger ces victimes, mais ce n'est pas le métier du médecin : le médecin est là pour soigner.
Une femme victime de violence qui ne se sent pas capable de franchir la porte du commissariat de police ou de déposer une plainte en ligne ne se rendra pas chez un médecin, car elle aura la certitude qu'il dénoncera les faits.