À ma première lecture du texte, j'étais plutôt rétif. Monsieur Pradié, on ne peut pas se contenter de protéger les victimes ; il faut aussi protéger les médecins, qui entretiennent un colloque singulier avec leurs patients. Veillons à ne pas déséquilibrer cette relation. Comme l'a bien expliqué M. le secrétaire d'État, ce texte a été retravaillé au vu des remarques qui ont été exprimées. Les débats m'ont convaincu qu'il ne fallait pas supprimer l'article 8, et je voterai l'amendement de mon confrère et collègue Jean-François Eliaou.