S'il est clairement reconnu comme victime, il n'a plus d'incertitude sur l'autorité à laquelle il doit se référer : il est victime d'un comportement violent et il ne peut pas s'identifier au parent violent. On retrouve le même schéma en cas d'agression sexuelle sur les enfants. Je vous invite à clarifier vos propos sur le sujet, car je vous assure que vous ne pouvez pas utiliser cet argument comme vous le faites.
Enfin, sont évoqués les risques liés à la judiciarisation et à la multiplication des auditions des enfants. Sur ce point, je suis certaine que Mme la garde des sceaux est en mesure de nous rassurer : il n'y a aucun doute que les auditions, à la main des magistrats, ont lieu en bonne et due forme, et qu'elles sont justifiées. On n'auditionne pas des enfants dans n'importe quelles conditions – je pense aux structures spécialisées et aux auditions Mélanie. Ne laissons pas penser que notre justice maltraite les enfants !