Général, la stratégie de défense spatiale, déclinée par le Président de la République dans son discours à l'hôtel de Brienne, est un thème qui est cher aux députés que nous sommes, en particulier à mon collègue Stéphane Trompille !
Pour l'heure, les décisions se prennent à budget constant. La LPM se décline pour les satellites de composante spatiale optique (CSO) du programme Multinational space-based imaging system for surveillance (MUSIS).
Nous savons également que des dépenses nouvelles seront probablement nécessaires pour remplacer les systèmes de radar de grand réseau adapté à la veille spatiale (GRAVES) ou les télescopes pour l'observation des orbites géostationnaires, sans compter d'autres équipements type satellites « chiens de garde », voire drones spatiaux « couteaux suisses », de type X-37 B. Comment envisagez-vous les incidences de ces stratégies de défense spatiale sur le plan budgétaire, bien sûr, hors de la PLF 2020 ? Faut-il prévoir une clause de revoyure au moment de la révision à mi-parcours de la LPM ou pensez-vous qu'il faille opérer des arbitrages en interne à la LPM pour dégager des crédits nouveaux en faveur de cette stratégie de défense spatiale ? Les matériels des autres armes sont justes en quantité pour faire face à un conflit de haute intensité, mais nous savons que le spatial comptera.