Je suis du même avis que M. Larive, mais pour une raison différente : de toutes les politiques culturelles, celle du patrimoine est probablement une des plus lisibles et une des plus politiques – au sens noble du terme – pour les Français. Tout ce qui touche au patrimoine intéresse tous nos compatriotes. Or, chaque fois que les parlementaires sont absents d'institutions pilotant ces sujets d'importance, la proximité fait défaut.
Bien sûr, nous pouvons intervenir en commission, recevoir des rapports mais ces derniers encombrent les rayonnages de nos bureaux, sans que nous ayons toujours le temps de les lire. À l'inverse, un parlementaire qui assiste aux travaux d'une fondation fait oeuvre de proximité. Je ne suis donc pas d'accord avec le Sénat. Qu'est-ce que cela vous coûte ? En quoi cela dérange-t-il quelqu'un ? En quoi cela serait-il préjudiciable ?