Je dirai un mot bref ce matin, et si vous le permettez, je profiterai plus tard de la cérémonie des voeux pour adresser un éloge amical – et tout sauf funèbre ! – à Joël Giraud.
Je remercie chacun de vous pour la confiance que vous m'accordez. J'accepte ces fonctions avec beaucoup d'humilité, et le sens des responsabilités qui me sont confiées. J'ai beaucoup observé Joël Giraud pendant deux ans et demi, durant trois budgets. Cela m'aura permis de bien comprendre les ficelles du budget de l'État et d'appréhender combien cette fonction est exigeante.
Je compte bien m'inspirer de deux qualités de mon prédécesseur. Tout d'abord, sa capacité à parler et coconstruire avec tout le monde, et en premier lieu avec l'opposition – c'est toujours plus facile avec la majorité. Joël Giraud a été exemplaire à cet égard. Je retiens également sa ténacité pour mener les combats jusqu'au bout, et il est savoureux que son dernier communiqué en tant que rapporteur général porte sur une des batailles qu'il a menées au cours des débats relatifs au budget pour 2020.
Quant au reste, cher Joël, je te le réserve pour cet après-midi ! (Applaudissements.)