Intervention de Isabelle Valentin

Réunion du mardi 14 janvier 2020 à 17h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Alors que les comptes devaient revenir dans le vert cette année, les mesures d'urgence économiques et sociales prises pour répondre à la crise des « gilets jaunes » fin 2018 ont creusé le déficit de la sécurité sociale. Au lieu de terminer en excédent, celle-ci a donc replongé en 2019, avec 5,4 milliards d'euros de déficit. Ces exonérations de charges restent à l'heure actuelle non compensées par l'État. Le coût de ces mesures d'urgence sera finalement bien supporté par le budget de la sécurité sociale en 2020. Cette année encore, l'utilisation du PLFSS comme moyen d'équilibrer les dépenses qui relèvent à l'origine du PLF est alarmante.

La disparition de la sécurité sociale comme nous l'avons connue, sa non-autonomie et la fusion des textes financiers semblent désormais bien actées. Comment ne pas faire le lien entre la situation extrêmement tendue de nos hôpitaux et services d'urgence, et la non-compensation de ces mesures ? La réduction du nombre de lits dans les hôpitaux ainsi que la multiplication des hospitalisations à domicile ont généré des économies pour l'hôpital. Pourtant, rien n'a été affecté au maintien à domicile. Où ces économies ont-elles été affectées ? Quelles sont vos propositions d'évolution afin de sortir de cette spirale infernale du déficit ?

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