Merci, monsieur le président, pour ces recommandations de bon sens qui permettraient d'améliorer le processus démocratique des lois de financement, tant au niveau du Parlement que dans l'association des partenaires sociaux.
Vous avez raison de rappeler qu'il faut repenser le périmètre des LFSS, qui doit être en adéquation avec les enjeux de la sécurité sociale du XXIe siècle. Il faut également améliorer les capacités de pilotage financier afin de garantir un financement équilibré de la sécurité sociale. Nous estimons, tout comme vous, que le recours à la dette doit être évité car il est impensable de faire peser ce poids insupportable sur les générations futures.
La question de la sincérité budgétaire revient chaque année. Que préconisez-vous afin que le budget que nous votons soit le plus sincère possible ? Les parlementaires pourront-ils être associés en amont, au printemps, lors des arbitrages, plutôt que de découvrir le texte en septembre ?
Enfin, je ne reviendrai pas sur le budget des hôpitaux, mes collègues l'ayant déjà évoqué.