Intervention de Monique Iborra

Réunion du mardi 14 janvier 2020 à 17h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Je suis bien sûr d'accord avec vous, monsieur le président, lorsque vous affirmez que le PLFSS doit garder sa spécificité. Le PLFSS est plus qu'une loi de finances. C'est un sujet d'ordre social, sociétal, mais nos concitoyens n'en connaissent pratiquement rien.

Sur le plan démocratique, vous insistez pour garantir la concertation avec les partenaires sociaux ; nous en sommes bien d'accord. Nous avons également un travail important à mener pour repenser le rôle du Parlement, notamment en matière d'élaboration des objectifs, et pour rendre notre implication moins technocratique.

En ce qui concerne l'extension du périmètre à la perte d'autonomie, je partage votre recommandation. Nous pourrons alors comparer le PIB consacré à la retraite, qui est de 14 %, avec le PIB consacré à la dépendance, qui ne s'élève qu'à 1,4 % . Cela sautera aux yeux de tout le monde, et nous pourrons faire mieux.

J'insisterai pour finir sur un acteur qui manque selon moi dans vos recommandations, à savoir le citoyen. Intégrer le citoyen – même si je ne sais pas exactement sous quelle forme – marquerait une vraie rupture par rapport à ce qui se pratique aujourd'hui. Lorsque nous votons une LFSS, nous n'avons aucune idée de la manière dont elle se met en place l'année suivante. Des efforts sont à consentir pour avoir la preuve de la mise en oeuvre de ce que nous votons.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.