Je ne pensais pas que le sujet susciterait de tels agacements et de telles passions tant il semblait simple. Le ton de certaines réponses m'a paru curieux.
À notre collègue qui s'étonnait de l'amendement de suppression de l'article que nous avons déposé, je dirai : « ne nous racontons pas d'histoires ! » Nous avons fait une proposition, vous l'avez refusée, certes à deux voix près, mais vous l'avez refusée – c'est votre droit et il faut l'assumer – , puis vous présentez une solution alternative que nous n'approuvons pas. Nous considérons que le dispositif doit relever de la solidarité collective et non individuelle. Vous défendez la solidarité individuelle. Ce sont deux philosophies différentes.
Madame la ministre, dans votre présentation, vous avez évoqué la solidarité nationale. Le temps vous ayant manqué, depuis que vous êtes ministre du travail, pour porter de cinq à douze jours le congé de deuil, notre proposition de loi vous donnait l'occasion de choisir le mode de financement de cet allongement.