… une incompréhension totale. Nous sommes incrédules face à votre décision. Sur un sujet pareil, qui touche à l'humain, vous nous répondez en vous plaçant sur le terrain juridique. La commission des affaires sociales n'assume-t-elle plus son nom ? Je crois savoir que sa présidente est socialiste, ce qui devrait la porter à la générosité, à l'écoute de l'autre et à l'humanité – c'est à ces valeurs que renvoie normalement ce qualificatif.
Sur un sujet qui aurait dû faire l'unanimité, la majorité et le Gouvernement, une fois de plus, s'avèrent incapables d'écouter l'opposition lorsqu'elle fait des propositions concrètes et empreintes d'humanité qui concernent tout un chacun dans cet hémicycle et tous les Français.
Comment comprendre que soit refusé, à une voix près, l'accompagnement qui aurait pu adoucir la vie de milliers de familles ?
Ce n'est pas la première fois que vous faites de l'obstruction systématique lors d'une niche parlementaire. Je me souviens de la proposition de loi sur le burn-out, déposée par le groupe de La France insoumise. Sans approuver l'exposé des motifs, nous étions prêts à en débattre, mais vous avez fermé la porte.
Vous ne sortirez pas grandis de cet épisode. L'image que vous donnez de la majorité et de La République en marche n'est pas glorieuse.