… et évitons les remarques, comme celles que j'ai entendues, qui attisent les craintes de manière injustifiée.
Les jeunes majeurs, dont vous avez parlé, monsieur le rapporteur, sont comptabilisés : ils sont au nombre de 2 877 – nous ne sommes pas dans un combat de chiffres, mais il est bon d'être précis. Ces jeunes ne relèvent pas du droit coutumier et pourtant bon nombre d'entre eux – vous l'avez vous-même souligné – vont être inscrits d'office. En outre, le critère que vous souhaitez restaurer ne pourrait pas leur être appliqué : quand bien même votre texte serait adopté, il n'aurait pas d'effet sur ces 2 877 jeunes. Le chiffre de 5 000 Calédoniens est donc totalement faux ; il faut cesser de l'agiter, ce qui nourrit les craintes et la rumeur, y compris sur le territoire calédonien.
En vérité, il ne s'agit pas d'un débat de chiffres, et pas d'un débat technique non plus. C'est un véritable débat politique, monsieur Gomès, et vous le savez.