Mais vous avez soulevé une autre question politique, monsieur le rapporteur. Qui est le garant du consensus calédonien : le comité des signataires de l'accord de Nouméa ? le Congrès de la Nouvelle-Calédonie ? le Parlement de la République ? Je veux le répéter : c'est tous ensemble que nous devons travailler au consensus. On part donc du dernier consensus. Vous avez eu raison de le dire, monsieur Gomès, le point d'équilibre auquel on est parvenu est le résultat d'heures et d'heures de discussion – c'est inévitable et c'est très bien, car c'est par le dialogue qu'on a réussi à maintenir la paix. Ce point d'équilibre n'a pas changé ; il n'en existe pas de nouveau ! Il résulte d'un texte adopté à l'unanimité par le Congrès et que nous allons appliquer.