Merci ! Je me demande aujourd'hui pourquoi nous n'avons pas pensé auparavant à déposer cette proposition de loi qui est absolument extraordinaire.
En l'an 4 000 avant Jésus-Christ, la maladie est déjà connue sous le nom très poétique d'urine de miel. Au XIXe siècle, un étudiant en médecine – il n'était même pas professeur – , l'Allemand Paul Langherans, découvre les îlots de Langherans. Aujourd'hui, ces îlots devraient être renommés « îlots de discrimination ».
La liste des professions auxquelles l'accès est interdit aux personnes diabétiques est incroyable : pilote d'avion et d'hélicoptère, contrôleur aérien et de train, conducteur de train, sapeur-pompier – or les pompiers soignent pourtant de nombreux diabétiques – , militaire, policier, gendarme, ou encore douanier. C'est de la folie !
Évidemment, il fut un temps où nous ne disposions pas des moyens de soigner le diabète et où, à l'instar de l'épilepsie, il pouvait poser problème dans la vie professionnelle. Mais, aujourd'hui, les pompes à insuline, la très bonne qualité de l'insuline, et l'autocontrôle permanent peuvent permettre, comme c'est le cas aux États-Unis et au Canada, d'être pilote de ligne en étant diabétique.
C'est une forme de discrimination terrible que subissent aujourd'hui les personnes atteintes de diabète. Il faut accepter d'instaurer un contrôle raisonné et raisonnable, fondé sur la réalité médicale.
Ce texte a ceci d'extraordinaire que ce sont des jeunes qui nous ont motivés pour l'examiner. Je pense à ce gamin qui a couru…