Je dois donc vous avouer mon incompréhension face à tant d'inaction, une incompréhension d'autant plus grande que tous les membres de la commission des affaires sociales s'accordaient à dire qu'il était temps d'agir, que cette situation ne pouvait plus durer, que cette différence de traitement faite à l'encontre des diabétiques n'était plus légitime.
Il convient donc de choisir, de toute urgence, un dispositif prévoyant le cas par cas, c'est-à-dire qui tienne compte des aptitudes physiques réelles de la personne en fonction du métier qu'elle choisit. Il me semble qu'il s'agirait d'une mesure de bon sens – et c'est justement ce que prévoit l'article 2 de votre proposition de loi, madame le rapporteur.
En l'absence d'un tel dispositif, nous en arrivons à des situations absurdes, comme celle d'Alizée Agier, que nous avons été plusieurs à mentionner ici, championne du monde de karaté mais pourtant déclarée inapte physiquement à devenir gardienne de la paix en raison de son diabète de type 1.