Je suis moi aussi très surpris des réticences exprimées par nos collègues du groupe La République en marche lors de l'examen de la proposition de loi en commission. Pourquoi ne pas modifier le texte en l'amendant ? Ne soyons pas dogmatiques, agissons avec pragmatisme pour améliorer encore cette proposition de loi. Il me semble que nous ne pouvons que soutenir unanimement une telle initiative : lutter contre la déshérence des contrats de retraite supplémentaire, c'est améliorer le pouvoir d'achat des Français.
Pour justifier votre refus, vous évoquez un travail collectif au sein du Comité consultatif du secteur financier – qui s'est réuni à deux reprises, en novembre 2019 et en janvier 2020 – sur des pistes d'amélioration des dispositifs. Cependant, remarquons que la proposition de loi définit les principes généraux ; les aspects techniques sur lesquels travaille le Comité ne relevant pas de notre compétence, ils pourront être fixés par voie réglementaire. Finalement, et c'est le plus important, un accord existe sur les objectifs du texte et il n'y a pas de fracture politique majeure. Alors pourquoi s'opposer à cette proposition de loi ?
Vous l'aurez compris, le groupe Libertés et territoires votera ce texte équilibré qui va dans la bonne direction et qui permettra de renforcer la confiance des épargnants.