Je le trouve très bien, et plutôt inspirant, ce thème du carburant ! J'ai souvenir que chaque année, des centaines de factures de carburant ne sont pas réglées puisqu'il n'y a plus de crédits de paiement, et surtout plus d'autorisations d'engagement. Vous ne le savez peut-être pas, mais les dépenses de carburant sont un flux dérogatoire dans les dépenses de l'État : elles consomment en même temps les autorisations d'engagement et les crédits de paiement. En effet, elles ne nécessitent pas un bon de commande – l'autorisation d'engagement – , puisque l'on utilise une carte pour se servir en carburant, que l'on paie ensuite.
Au-delà de la compensation de la hausse du prix du carburant, les amendements de Mme Rabault soulèvent la question – toujours elle – , du report de charges. Le carburant est l'un des postes de dépenses sur lesquels il y a du report de charges, monsieur le ministre. J'imagine que vous avez anticipé cette diminution ou cette stabilisation des dépenses de carburant, et que vous allez nous annoncer que le ministère de l'intérieur abandonne le diesel pour passer aux véhicules propres. Je ne doute pas que Nicolas Hulot sera très heureux d'apprendre cette grande nouvelle !