In fine, revenir à une méthode simple est une évidence : il aurait été préférable de débuter par le sujet du financement, en insistant sur l'allongement de la durée de cotisation, calquée sur l'espérance de vie, et sans se cacher derrière un âge pivot.
La vraie question est maintenant celle-ci : qui va payer et qui va compenser ? Car une hausse de cotisations compensée par une baisse des impôts alourdirait le déficit de l'État. Les Républicains ont proposé une règle claire qui permettrait de dégager 10 milliards d'euros par année de cotisation supplémentaire.
Votre plan de financement, lui, ressemble de plus en plus au Brexit : plus on me l'explique, moins je le comprends… mais on se doute bien qu'à la fin, il y aura bien quelqu'un qui paiera les pots cassés !