… c'est-à-dire un esprit d'universalité, d'équité et de responsabilité.
Il s'agit d'une réforme ambitieuse mais nécessaire : le système d'aujourd'hui privilégie les hommes aux carrières longues et continues, il n'est ni juste ni viable. Il appartiendra à la conférence des financeurs, qui a débuté jeudi dernier, de définir les leviers qui permettront d'atteindre l'équilibre à l'horizon 2027. Le groupe du Mouvement démocrate souhaite que trois conditions préalables soient posées au débat sur le financement : le niveau des pensions ne doit pas baisser ; les réserves des régimes autonomes doivent être préservées ; enfin, comme il ne faut pas revenir sur ce qui a été acquis, ce qui a été cotisé jusqu'à présent devra ouvrir des droits.
Aussi, les priorités du groupe MODEM sont au nombre de six.
La première priorité, c'est une gouvernance du futur régime fondée sur la démocratie sociale, intégrant patronat et syndicats. Notre groupe a donc déposé un amendement qui vise à garantir la présence des instances représentatives du personnel dans le réseau territorial de la future caisse nationale de retraite. Cela nous paraît indispensable pour assurer la continuité du dialogue social à tous les niveaux, y compris au niveau local.
La deuxième priorité, c'est de garantir la valeur du point. Le MODEM a donc demandé que soit garanti, au niveau organique, le principe selon lequel la valeur du point ne pourra pas baisser.