… la pénalisation des carrières ascendantes par l'abandon du principe des vingt-cinq meilleures années, la suppression des pensions de réversion pour les femmes divorcées, et j'en passe, évidemment.
Mais dans ce brouillard épais, assez étrangement, un élément apparaît nettement, comme l'un des rares invariants de ce projet de réforme : c'est le choix de ramener l'assiette de cotisation du nouveau régime de huit fois à trois fois le plafond de la sécurité sociale. En clair, vous choisissez de faire sortir 240 000 salariés, ceux qu'on appelle les « super-cadres », auxquels viendront s'ajouter des indépendants et des professions libérales, du système universel pour une bonne partie de leur retraite. Ce choix apparaît d'autant plus étonnant que personne ne semble avoir compris, à ce jour, quels intérêts il servait.