Je vous rappelle qu'une discussion est en cours sur ces sujets, monsieur le député.
Les revalorisations salariales sont nécessaires, notamment, pour les professions dont les primes ne sont pas prises en compte pour le calcul des pensions, comme la profession d'enseignant. C'est précisément l'objet des ordonnances : elles permettront de définir des périodes de transition assez longues, afin d'aboutir à un système dans lequel aucun enseignant ne sera lésé par la réforme des retraites. Ce travail est en cours. Laissons à la concertation le temps d'avancer et de construire ces périodes de transition.
Vous me demandez par ailleurs des chiffres – et je sais que vous les aimez. Concernant la revalorisation dans la fonction publique, notamment pour les enseignants et les enseignants-chercheurs, l'étude d'impact fait état d'une possible montée en charge pendant quinze à vingt ans, pour un montant représentant 0,3 % à 0,4 % du PIB.