Lorsque Édouard Philippe dit attendre des États qui bénéficient de l'APD « un haut degré de coopération dans la maîtrise de l'immigration clandestine », lorsqu'il martèle que celle-ci « doit être mobilisée au service de notre stratégie migratoire », ou lorsque Amélie de Montchalin plaide pour qu'une part importante de l'APD de la Commission européenne soit dédiée aux questions migratoires, je vois bien que cela fait plaisir sur les bancs de la droite de notre hémicycle, …