Je commence par vous remercier de vos propos et de l'intérêt que vous avez porté à cette réforme. Je puis vous assurer que, dans la future organisation, la contribution de l'État au système de retraite sera maintenue en 2025.
Vous l'avez rappelé, plusieurs éléments entrent dans cette contribution : les cotisations qu'il verse en tant qu'employeur, les dotations et les recettes fiscales qu'il apporte pour équilibrer certains régimes, et les recettes qu'il affecte au système de retraite au titre du financement de dispositifs de solidarité ou de la compensation d'exonération de charges.
Une fois que les assiettes et les taux de cotisation de l'État employeur auront été alignés sur ceux des autres employeurs, cette contribution se composera de la manière suivante : 45 milliards correspondant aux dispositifs de solidarité pris en charge directement, comme par exemple les avantages familiaux, et correspondant également aux départs anticipés des catégories actives et aux déséquilibres démographiques internes au régime des fonctionnaires, et 8,5 milliards d'euros de dotation d'équilibre.
Pour en venir au fond de votre question, cette contribution évoluera ensuite selon la nature et la dynamique des dépenses qu'elle vise à couvrir : les droits assimilables au droit commun, les départs anticipés des catégories actives, la prise en compte de la pénibilité dans la fonction publique et les droits spécifiques en extinction.
Elle intégrera donc progressivement les conséquences financières pour l'État de la suppression des régimes spéciaux et de certaines catégories actives. Les principes retenus pour l'évolution de la contribution de l'État seront présentés dans le cadre de la conférence de financement. Dans le futur système, la contribution de l'État se poursuivra donc – nous verrons dans quelle proportion.