S'agissant de la production de logements sociaux, les chiffres pour l'année 2019 que nous venons de recevoir font état de 109 000 à 110 000 agréments, soit l'équivalent de l'année dernière. Plus important à mes yeux, ce chiffre correspond à l'objectif qui avait été fixé en concertation avec les bailleurs sociaux dans l'accord, très important, signé en avril 2019. Cet accord est intervenu – appelons un chat un chat – après une première année de tensions entre le Gouvernement et les bailleurs sociaux, liées à la loi de finances, à la suite desquelles j'avais annoncé une clause de revoyure. Face à tant d'inquiétudes, il fallait reconnaître que nous étions peut-être allés trop loin. En tout état de cause, sans adhésion, il est impossible de créer une dynamique et nos concitoyens ne devaient pas en pâtir. Après plusieurs mois de travail constructif, nous étions convenus de la clause de revoyure dans laquelle l'objectif de 110 000 agréments par an était fixé. Malgré les nombreux doutes, nous sommes parvenus à atteindre cet objectif – je salue le travail des bailleurs sociaux et des services de l'État. Le même constat vaut pour la rénovation, mais nous y reviendrons. Nous devons continuer mais nous avons franchi une étape importante.
Quant à la mobilité, j'ai répondu aux députés Benoit et Warsmann, mais j'insiste, la loi ELAN a introduit l'obligation pour la commission d'attribution de réexaminer tous les trois ans la situation des occupants – c'est une disposition très importante.
Enfin, et je salue dans ce domaine tout le travail effectué par la majorité présidentielle, je mentionnerai le développement de l'ANRU. Songez que depuis un an, 9,5 milliards d'euros ont été engagés. Grâce aux décisions que nous avons prises, les grues reviennent dans les quartiers.