Ma question s'inscrit dans la continuité de celle de mon collègue Jean-Paul Dufrègne. Un axe structurant nous lie, lui et moi : la RN7 !
Cela a été dit, la RN7 traverse les départements de l'Allier, de la Nièvre et de la Loire. Vous savez, monsieur le secrétaire d'État, qu'un axe routier comme celui-là est un levier indispensable au développement économique, industriel et artisanal des territoires.
Alors que la RN7 est un axe majeur d'aménagement du territoire de notre pays, 70 % seulement de l'itinéraire entre l'A77 et l'A89 est aménagé en deux fois deux voies. Les travaux menés jusqu'à présent ont mis en lumière une nécessité de sincérité et permis d'exhumer des dossiers en attente depuis une trentaine d'années malgré les promesses dont ils avaient fait l'objet.
Permettez-moi, monsieur le secrétaire d'État, de vous poser une question quelque peu technique. Vous avez annoncé, pour les infrastructures, une contractualisation ad hoc à partir de 2023, dissociée du CPER 2020-2025. Comment les études préalables aux travaux seront-elles traitées d'ici à 2023 ? Un report des travaux au prochain CPER nous ferait perdre dix ans de plus. Pouvez-vous nous rassurer sur l'articulation entre les études préalables, au nombre desquelles les études archéologiques, indispensables pour lancer les travaux, et la contractualisation de 2023 ? Quelles instructions ont-elles été données par le ministère aux préfets de région pour les mener à bien ?