Comme vous le savez, madame la députée, les CPER 2015-2020 sont prolongés de deux ans et s'achèveront en 2022. Les études prévues sur la RN7 font partie de l'avenant au contrat relatif aux années 2020-2022. Les travaux interviendront au cours de la prochaine période de contractualisation, à compter de 2023, dont le cadre fait l'objet, dès cette année, d'un premier échange avec les régions, en marge de la négociation des autres volets du CPER.
L'aménagement à deux fois deux voies de l'axe constitué par la RN7 et la RN82 se poursuivra donc dans ce cadre nouveau. L'objectif, à terme, d'un aménagement complet à deux fois deux voies de la RN7 entre les autoroutes A77 et A89 a été réaffirmé par l'État – nous en avons longuement débattu en commission. Il correspond, je le répète, à un impératif de sécurité des usagers et des riverains sur un axe à fort trafic d'échanges et de transit, notamment de nombreux poids lourds.
L'analyse de l'ensemble de l'itinéraire a conduit à identifier quatre sections prioritaires pour la prochaine contractualisation : dans la Loire, la section entre Les Baraques-Les Tuileries ; dans l'Allier, la section entre la RCEA et Bessay-sur-Allier, la section nord de la déviation de Varennes et la section du barreau de Trévol.
Afin de permettre la réalisation des différents travaux, la programmation budgétaire de 2020 a retenu un financement de 250 000 euros pour les études relatives à la section entre Les Baraques et Les Tuileries, et de 950 000 euros concernant l'Allier. Vous le voyez, l'État assure donc la continuité entre les études et les travaux sur la RN7.