Il n'est plus possible de repousser ce projet. Il n'est plus acceptable de faire subir aux Toulousains, à la Haute-Garonne et aux territoires voisins une telle inégalité de traitement. Nous sommes des citoyens comme les autres, nous méritons les mêmes droits que les autres – tout simplement.
Dans notre région, la LGV représente la clé du désenclavement pour un grand nombre de territoires autour de Toulouse. C'est la condition pour augmenter le cadencement sur les lignes secondaires. Elle est indispensable pour créer un RER toulousain et donc pour réduire l'utilisation de la voiture dans les trajets du quotidien.
Le périphérique toulousain est l'un des plus embouteillés de France, car nous sommes limités par le manque d'infrastructures ferroviaires dans la région. Toulouse accueille près de 20 000 habitants supplémentaires chaque année.
L'État ne peut continuer à délaisser notre territoire en matière ferroviaire. C'est une question d'égalité, mais aussi de développement économique, et surtout d'écologie.
Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous nous donner un calendrier précis des échéances à venir pour la LGV Toulouse-Bordeaux ? Pouvez-vous garantir que l'État prendra part au financement ?