Alors que nous nous sommes fixé pour objectif de ramener à zéro d'ici à 2050 les émissions nettes européennes de gaz à effet de serre, le secteur des transports représente à lui seul 27 % d'entre elles. Notons qu'il s'agit du seul secteur qui ne parvient pas à réduire ses émissions depuis 1990.
Ursula von der Leyen a annoncé un Green New Deal, d'un montant de 1 000 milliards d'euros pour la décennie 2020, soit 100 milliards par an. Son idée est de transformer la Banque européenne d'investissement en une véritable banque du climat – enfin. Nous avons encore très peu de visibilité concernant la répartition de ces investissements, tant par pays que par secteur.
Monsieur le secrétaire d'État, comment la France compte-t-elle influer autour de la table des négociations ? Quelle place sera réservée aux infrastructures de transports dans ce pacte vert européen ?
Karima Delli, présidente de la commission des transports au Parlement européen, nous a alertés en ces termes en septembre dernier, à l'occasion d'une audition à l'Assemblée : « Il faut absolument que La France propose des projets ambitieux, pour aller dans le sens d'un cofinancement européen. »
La présidente a insisté sur l'importance que la France se positionne plus et plus vite, dans une situation de leadership. Il est désormais primordial de verdir nos transports publics, en proposant de vrais beaux projets, afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, mais également d'envoyer un bon signal aux citoyens, en étant précurseurs.
Monsieur le secrétaire d'État, vous connaissez ma volonté de soutenir les petites lignes, ainsi que mon engagement européen : les lignes fines de territoire doivent être innovantes et devenir les expérimentations du transport à hydrogène, à l'image, dans ma circonscription, de la ligne Tours-Loche, chère à mon coeur. Je compte sur votre soutien : nous sommes à votre entière disposition dans le cadre de ce lobby européen.