En Europe, la France est au coeur de projets structurants : nous avons cité le canal Seine-Nord Europe, la ligne Lyon-Turin reçoit d'importants financements européens, avec pour objectif d'améliorer la trace environnementale de ses infrastructures et ses flux – 9 milliards d'euros sont mobilisés pour ces deux projets.
Nous discutons actuellement avec les services de la Commission pour l'instauration d'un plan ambitieux dans le domaine du fret ferroviaire ; cela recouvre de nombreuses dimensions, notamment la régénération du réseau, la redynamisation du fret SNCF et la construction ou l'amélioration des « grands corridors fret » : l'axe Atlantique, l'axe Nord-Sud et l'axe vers Turin.
Concernant les petites lignes, je partage votre ambition. Je sais que les discussions avec la région Centre-Val de Loire progressent de manière satisfaisante. Je m'y suis rendu et j'ai constaté la dynamique insufflée par la coalition des élus locaux ; je crois que la ligne Tours-Loches, chère à votre coeur, est tout à fait susceptible de se voir dédier des solutions innovantes, comme des trains plus légers ou à hydrogène – elle s'inscrit dans un écosystème vertueux qui remplit l'ensemble des critères.