Madame la députée, je resterai probablement la ministre qui, la première dans cet hémicycle, lors des premières questions au Gouvernement, a reconnu que notre système de santé était à bout de souffle et que nous devions engager une réforme majeure.
Je resterai certainement aussi la ministre de la santé qui, pour la première fois depuis dix ans, a augmenté les budgets hospitaliers et les tarifs.
Concernant l'accès aux soins de nos concitoyens, je resterai également la ministre qui a instauré le reste à charge zéro pour permettre aux Français de s'équiper de lunettes et de prothèses auditives et de se faire enfin soigner les dents, poser des prothèses, sans aucun reste à charge.
Je resterai aussi la ministre qui a instauré la complémentaire santé solidaire afin de couvrir les personnes qui accèdent à la CMU et bien au-delà, car pas moins de 10 millions de nos concitoyens accéderont bientôt à une complémentaire santé sans débourser un centime ou, au pire, 1 euro maximum par jour.
Oui, je resterai la ministre de la santé qui transforme en profondeur le système de santé, à la fois, dans le secteur libéral, pour lutter contre les déserts médicaux et pour redonner espoir au système de santé hospitalier.