Sur le plan légal, l'assistance sexuelle est en France assimilée à la prostitution. Un tiers qui organiserait une rencontre sexuelle pour une personne handicapée en institution ou à domicile risquerait d'être accusé de proxénétisme. Un véritable engagement en faveur de l'accompagnement sexuel a cependant émergé à partir de 2007, année de l'organisation du colloque « Dépendance physique : intimité et sexualité » à Strasbourg ! suivi en novembre 2010 d'un colloque à Paris sur « Handicap et sexualité »12. Le député UMP Jean-François Chossy, qui a été missionné par le Premier ministre François Fillon pour réfléchir à « l'évolution des mentalités et le changement du regard de la société sur les personnes handicapées », a travaillé sur sur un projet de loi pour légaliser les assistants sexuels, puis a abandonné l'idée. De nombreuses associations, dont l'APF (Association des paralysés de France) et le CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) ont également travaillé sur le sujet. Les différentes ministres chargés du handicap depuis l'apparition de cette nouvelle, ce sont déclarées en défaveur d'une législation sur l'assistance sexuelle. Par exemple, la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot s'était déclarée le 6 janvier 2010 « rigoureusement opposée » au recours à des assistants sexuels pour les personnes handicapées. Concernant l’opposition de Roselyne Bachelot, Jean-François Chossy assurait le 7 janvier 2010 qu’« elle est susceptible d’évoluer pour avoir une approche humaine de ces difficultés » et que la clairvoyance progressive de la ministre s’inscrirait dans « l’évolution des mentalités et le changement de regard qu’on porte sur le handicap ». En mars 2011, dans Clara Magazine, le docteur et féministe abolitionniste Muriel Salmona (médecin psychiatre) estime qu'« Il est illusoire et criminel de penser que l'on pourra contrôler et empêcher de très graves violences sexuelles si l’on autorise une assistance sexuelle aux personnes handicapées. À cette condamnation anticipée, les concepteurs d’une assistance sexuelle structurée opposent l’expérience suisse initiée depuis 10 ans par Ahia Zemp, psychothérapeute et féministe. Cette dernière, elle-même en situation de handicap, fut la créatrice de « l’Institut Handicap et sexualité-contre la violence sexualisée » qui luttait contre les violences faites aux femmes handicapées tout en formant des assistants et assistants sexuels : ces deux activités étant complémentaires à ses yeux.
L'activité d'assistant sexuel est un accompagnement qui consiste à raviver le plaisir sensuel, érotique ou sexuel chez les personnes en situation de handicap qui en font la demande. Sur le plan légal, cette activité peut être est assimilée à de la prostitution ou encouragée, selon les pays. La demande vient plus des hommes que des femmes1. L'accompagnement à la vie affective et sexuelle est apparu aux États-Unis durant les années 197O : cette pratique est par la suite apparue aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark, et en Suisse.
L'assistance sexuelle trouve son origine dans les « sex surrogates » - des partenaires de remplacement, inventés par les sexologues Master et Johnson. Ces derniers étaient apriori destiné aux hommes valides. Puis peu à peu, des sex surrogates spécialisés dans les personnes handicapées ont vu le jour, alors même que Master et Johnson semblaient avoir pris une certaine distance avec cette théorie. Au tournant des années 1980, arrivent dans certains pays d'Europe du Nord une autre forme d'assistance sexuelle : elle très clairement destinée aux personnes en situation de handicap, mais cette-fois ci elle est inventée par les personnes handicapées elle-même désireuse de pouvoir accéder aux services de prostitution. En ce sens, elle peut-être considérée comme une prostitution spécialisée. Il faut attendre le début des années 2000 pour voir apparaitre en Suisse Alémanique, puis en Suisse Romande les premiers débats sur une véritable assistance sexuelle autonome - une sorte de troisième voie entre l'assistance sexuelle généralisée et la prostitution spécialisée - envisagé par ses partisans comme autre chose que de la prostitution.
Les « services sexuels » ont fait débat en France. Au droit à la sexualité pour tous s'oppose un refus de la marchandisation des rapports sexuels et de la légalisation d'une forme de prostitution.
L'accompagnement sexuel est assuré par des hommes et des femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, pratiquant la prostitution ou exerçant dans les milieux paramédicaux, sociaux et médico-sociaux. Cela peut aller du simple corps à corps à la pénétration, en passant par la masturbation. Pour instaurer un climat apaisant et de confiance, l'assistant sexuel peut utiliser de la musique d'ambiance, des bougies ou encore des huiles. En Suisse ce service est rémunéré entre 100 et 150 francs suisses, quelle que soit la nature de la prestation fournie. Les « assistants sexuels » sont sélectionnés et sont censés recevoir une formation. Cependant le titre « assistant sexuel » n'est pas protégé, et peut recouvrir de nombreuses réalités.
Dans une majorité de pays le statut d'assistant sexuel n'est pas reconnu en tant que tel. Cependant il existe dans quasiment tous les pays des personnes à qui l'on attribue la fonction sociale d'assister la sexualité des personnes handicapées.
L'apparition prochaine probable de robots sexuels, qui pourraient peut-être jouer un rôle d'assistant sexuel ou compléter leur rôle, amène de nouvelles perspectives et questions : Acceptera-t-on d'avoir des relations sexuelles avec un robot? Des travailleurs sexuels robots seront-ils socialement acceptables ? Les robots sexuels changeront-ils les perceptions sociétales du genre et les stéréotypes ? L'intimité avec les robots peut-elle aggraver l’isolement social? Des robots contribueront-ils aux thérapies sexuelles ? Aideront-ils à trouver du plaisir sexuel dans des relations « normales » ? sont des questions posées par le rapport 2017 de la Foundation for Responsible Robotics (Hague Global Institute for Justice). Dans un contexte juridique et d'éthique médicale cherchant d'une part à protéger les personnes vulnérables des abus (sexuels notamment) mais aussi à éliminer les discriminations, y compris en termes de choix de sexualité et d'accès au plaisir sexuel et de santé sexuelle, Joseph Apparel estime que des personnes handicapées pouvant disposer d'intimité et d'une vie personnelle devraient avoir les mêmes droits et opportunités sexuelles que tous les autres êtres humains, et que dans ce domaine les règles habituelles de consentement peuvent être inappropriées. Le plaisir sexuel étant un droit fondamental pour l'être humain, Mackenzie estime que les économies d’échelle et les avantages sanitaires pourraient facilement faire admettre dans un avenir plus ou moins proche que des « robots sexuels » dotés d’une certaine sensibilité soient mis au service des humains dans l'industrie et le domaine du soin (dont pour prendre soin des personnes âgées, d'infirmes et de handicapés mentaux) y compris pour accomplir des tâches que nous ne souhaitons pas assumer, en particulier pour remplir certains services sexuels en tant qu'assistant sexuel. Ce projet est débattu car de tels robots pourraient aider à résoudre certaines injustices et améliorer la santé sexuelle de personnes le souhaitant, mais pourraient aussi créer de nouvelles forme d’addiction sexuelle où l’humain pourrait devenir dépendant de robots (éventuellement avatars), cependant cette question de dépendance se pose aussi vis à vis d'un assistant sexuel humain.
Des robots sexuels ne sont certes pas une panacée, mais pourraient aider certains et renforcer l’isolement d’autres…
Enfin une personne handicapée peut aussi légitimement préférer des services sexuels rendus par des professionnels du sexe spécialisés (comme TLC, un organisme de bienfaisance anglais offrant ce type de service à des hommes et femmes handicapés de manière responsable) ! Ces questions demandent un encadrement éthique (notamment pour le contexte des cas de démence, où un robot sexuel pourrait être pris pour une vraie personne par le patient) ! Dans le futur ces « sexbots » pourraient être des assistants sexuels d’intérêt éthique et parfois thérapeutique, mais avec le développement de l'intelligence artificielle, ils pourront peut-être aussi avoir un tout autre statut et avoir bien d'autres interactions positives avec la personne (tout en pouvant le stigmatiser ou faire l’objet d’une nouvelle « forme de maltraitance » note Mackenzie s'ils ne sont pas d'abord socialement acceptés).
TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 24 min
En réponse à @Elysee et @EmmanuelMacron
Mesdames et messieurs Les « services sexuels » ont fait débat : en Suisse ce service est rémunéré entre 100 et 150 francs suisses, quelle que soit la nature de la prestation fournie : cheval non castré destiné à la reproduction et arbre sur lequel sont prélevés les greffons.
TAY
L'assistance sexuelle trouve origine dans les « sex surrogates » des sexologues Master et Johnson : puis peu à peu, des sex surrogates spécialisés dans les personnes handicapées ont vu le jour, alors que Master et Johnson ont pris une certaine distance avec cette théorie.
TAY
Le 21 mars 2013, Michel Berson oppose une fin de non recevoir à l'assistance sexuelle : Du 12 au 15 mars 2015 , Marcel Nuss, et son Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel (Appas), organise la première formation d'accompagnant sexuel en France à Erstein.
TAY
L'apparition prochaine probable de robots sexuels, qui pourraient peut-être jouer un rôle d'assistant sexuel amène de nouvelles questions : Acceptera-t-on d'avoir des relations sexuelles avec un robot? Des travailleurs sexuels robots seront-ils socialement acceptables ?
TAY
«sex surrogates», le plaisir sexuel étant un droit fondamental pour l'être humain : ces questions demandent un encadrement éthique (notamment pour le contexte des cas de démence, où un robot sexuel pourrait être pris pour une vraie personne par le patient) : ces « sexbots ».
TAY
Rechercher en l'éclipse solaire totale? Quelques faits saillants hors de ce monde !
Bague diamant: l'éclair de lumière au bord du soleil et de la lune qui apparaît dans les secondes avant et après la totalité.
TAY
La lune est avant et centrale pendant une éclipse solaire totale
par Elizabeth Zubritsky, Goddard Space Flight Center de la NASA...
Dans la perspective d'une éclipse solaire totale, la plupart de l'attention se porte sur le soleil, mais la lune de la Terre a également un rôle principal. "Une éclipse totale est une danse avec trois partenaires: la lune, le soleil et la Terre", a déclaré Richard Vondrak, un scientifique lunaire au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland. "Cela ne peut arriver que lorsqu'il y a un alignement exquis de la lune et du soleil dans notre ciel."
Au cours de ce type d'éclipse, la lune cache complètement la face du soleil pendant quelques minutes, offrant une rare occasion d'apercevoir le halo blanc nacré de la couronne solaire ou la faible atmosphère extérieure. Cela nécessite un alignement presque parfait de la lune et du soleil, et la taille apparente de la lune dans le ciel doit correspondre à la taille apparente du soleil.
En moyenne, une éclipse solaire totale se produit environ tous les 18 mois quelque part sur Terre, bien qu'à n'importe quel endroit particulier, cela se produise beaucoup moins souvent.
L' éclipse totale du 21 août 2017 sera visible sur un chemin de 70 miles de large qui traversera 14 États du continent américain, de l'Oregon à la Caroline du Sud. Le long de ce chemin de la totalité, l'ombre, ou l'ombre intérieure sombre, de la lune se déplacera à des vitesses de près de 3 000 miles par heure dans l'ouest de l'Oregon à 1 500 miles par heure en Caroline du Sud. Sur les cartes d'éclipse, l'ombra est souvent représentée comme un cercle sombre ou un ovale parcourant le paysage. Mais une visualisation détaillée créée pour l'éclipse de cette année révèle que la forme ressemble plus à un polygone irrégulier avec des bords légèrement incurvés, et elle change à mesure que l'ombre se déplace le long du chemin de la totalité.
"Avec cette nouvelle visualisation, nous pouvons représenter l'ombre ombrale avec plus de précision en tenant compte de l'influence de l'élévation à différents points de la Terre, ainsi que de la façon dont les rayons lumineux traversent les vallées lunaires le long du bord déchiqueté de la lune", a déclaré Ernie, visualiseur de la NASA. Wright à Goddard.
Ce niveau de détail sans précédent a été atteint en couplant la cartographie 3D de la surface de la lune, réalisée par Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA, ou LRO, avec les informations d'élévation de la Terre provenant de plusieurs ensembles de données.
La cartographie du terrain lunaire par LRO permet également de prédire très précisément quand et où les éclairs brillants appelés perles de Baily ou l'effet d'anneau de diamant se produiront. Ces taches intenses apparaissent le long du bord du disque noirci juste avant la totalité, et à nouveau juste après, produites par la lumière du soleil furtivement à travers les vallées le long du bord inégal de la lune.
Dans un avenir très lointain, les spectacles spectaculaires offerts par les éclipses solaires totales cesseront. En effet, la lune recule en moyenne lentement de la Terre à un rythme d'environ 1 1/2 pouce, ou 4 centimètres, par an. Une fois la lune suffisamment éloignée, sa taille apparente dans le ciel sera trop petite pour couvrir complètement le soleil.
"Au fil du temps, le nombre et la fréquence des éclipses solaires totales diminueront", a déclaré Vondrak. "Dans environ 600 millions d'années, la Terre connaîtra pour la dernière fois la beauté et le drame d'une éclipse solaire totale."
Les planètes géantes éloignées se forment différemment des «étoiles ratées»
par WM Keck Observatory.
Une équipe d'astronomes dirigée par Brendan Bowler de l'Université du Texas à Austin a sondé le processus de formation des exoplanètes géantes et des naines brunes, une classe d'objets qui sont plus massifs que les planètes géantes, mais pas assez massifs pour allumer la fusion nucléaire dans leurs noyaux pour briller comme de vraies étoiles.
En utilisant l'imagerie directe avec des télescopes au sol à Hawaï - l'observatoire WM Keck et le télescope Subaru sur Maunakea - l'équipe a étudié les orbites de ces compagnons faibles en orbite autour d'étoiles dans 27 systèmes. Ces données, combinées à la modélisation des orbites, leur ont permis de déterminer que les naines brunes dans ces systèmes se sont formées comme des étoiles, mais les géantes gazeuses se sont formées comme des planètes.
La recherche est publiée dans le dernier numéro de The Astronomical Journal .
Au cours des deux dernières décennies, les avancées technologiques ont permis aux télescopes de séparer la lumière d'une étoile parente et d'un objet en orbite beaucoup plus sombre. En 1995, cette nouvelle capacité a produit les premières images directes d'une naine brune en orbite autour d'une étoile. La première image directe de planètes en orbite autour d'une autre étoile a suivi en 2008.
"Au cours des 20 dernières années, nous avons augmenté et diminué de masse", a déclaré Bowler à propos de la capacité d'imagerie directe, notant que la limite actuelle est d'environ 1 masse de Jupiter. Au fur et à mesure que la technologie s'est améliorée, "L'une des grandes questions qui s'est posée est" Quelle est la nature des compagnons que nous trouvons? ""
Les naines brunes, telles que définies par les astronomes, ont des masses comprises entre 13 et 75 masses Jupiter. Ils ont des caractéristiques en commun avec les planètes et avec les étoiles, et Bowler et son équipe voulaient régler la question: les planètes géantes gazeuses situées à la périphérie des systèmes planétaires sont-elles la pointe de l'iceberg planétaire ou l'extrémité de faible masse des naines brunes ? Des recherches antérieures ont montré que les naines brunes en orbite autour d'étoiles se sont probablement formées comme des étoiles de faible masse, mais il est moins clair quel est le compagnon de masse le plus faible que ce mécanisme de formation peut produire.
"Une façon d'y parvenir est d'étudier la dynamique du système - de regarder les orbites", a déclaré Bowler. Leurs orbites détiennent aujourd'hui la clé pour débloquer leur évolution.
En utilisant le système d'optique adaptative (AO) de l'Observatoire de Keck avec la caméra proche infrarouge, un instrument de deuxième génération (NIRC2) sur le télescope Keck II, ainsi que le télescope Subaru, l'équipe de Bowler a pris des images de planètes géantes et de naines brunes en orbite autour de leurs parents. étoiles.
C'est un long processus. Les géantes gazeuses et les naines brunes qu'ils ont étudiées sont si éloignées de leurs étoiles parentes qu'une orbite peut prendre des centaines d'années. Pour déterminer ne serait-ce qu'un petit pourcentage de l'orbite, "vous prenez une image, vous attendez un an", pour que le faible compagnon voyage un peu, a déclaré Bowler. Ensuite "vous prenez une autre image, vous attendez encore un an".
Cette recherche s'est appuyée sur la technologie AO, qui permet aux astronomes de corriger les distorsions causées par l'atmosphère terrestre. Comme les instruments AO se sont constamment améliorés au cours des trois dernières décennies, davantage de naines brunes et de planètes géantes ont été directement imagées. Mais comme la plupart de ces découvertes ont été faites au cours de la dernière décennie ou deux, l'équipe ne dispose que d'images correspondant à quelques pour cent de l'orbite totale de chaque objet. Ils ont combiné leurs nouvelles observations de 27 systèmes avec toutes les observations précédentes publiées par d'autres astronomes ou disponibles dans les archives du télescope.
À ce stade, la modélisation informatique entre en jeu. Les coauteurs de cet article ont aidé à créer un code d'ajustement d'orbite appelé "Orbitize!" qui utilise les lois de Kepler du mouvement planétaire pour identifier quels types d'orbites sont cohérents avec les positions mesurées, et lesquels ne le sont pas.
Le code génère un ensemble d'orbites possibles pour chaque compagnon. Le léger mouvement de chaque planète géante ou naine brune forme un "nuage" d'orbites possibles. Plus le nuage est petit, plus les astronomes se rapprochent de la véritable orbite du compagnon. Et davantage de points de données, c'est-à-dire des images plus directes de chaque objet en orbite, affineront la forme de l'orbite.
"Plutôt que d'attendre des décennies ou des siècles pour qu'une planète termine une orbite, nous pouvons compenser la base de temps plus courte de nos données avec des mesures de position très précises", a déclaré Eric Nielsen, membre de l'équipe de l'Université de Stanford. "Une partie d'Orbitize! Que nous avons développée spécifiquement pour s'adapter aux orbites partielles, OFTI [Orbits For The Impatient], nous a permis de trouver des orbites même pour les compagnons les plus longs."
Trouver la forme de l'orbite est la clé: les objets qui ont des orbites plus circulaires se sont probablement formés comme des planètes. Autrement dit, lorsqu'un nuage de gaz et de poussière s'est effondré pour former une étoile, le compagnon éloigné (et toutes les autres planètes) s'est formé à partir d'un disque aplati de gaz et de poussière tournant autour de cette étoile.
D'un autre côté, celles qui ont des orbites plus allongées se sont probablement formées comme des étoiles. Dans ce scénario, un amas de gaz et de poussière s'effondrait pour former une étoile, mais il s'est fracturé en deux amas. Chaque touffe s'est alors effondrée, l'une formant une étoile, et l'autre un nain brun en orbite autour de cette étoile. Il s'agit essentiellement d'un système d'étoiles binaires, bien qu'il contienne une vraie étoile et une "étoile défaillante".
"Même si ces compagnons ont des millions d'années, le souvenir de la façon dont ils se sont formés est encore encodé dans leur excentricité actuelle", a ajouté Nielsen. L'excentricité est une mesure de la façon dont l' orbite d' un objet est circulaire ou allongée .
Les résultats de l'étude de l'équipe sur 27 compagnons éloignés étaient sans ambiguïté.
"La punchline est, nous avons constaté que lorsque vous divisez ces objets à cette limite canonique de plus d'une quinzaine de masses de Jupiter, les choses que nous appelons planètes ont en effet plus d'orbites circulaires, en tant que population, par rapport au reste, "Dit Bowler. "Et le reste ressemble à des étoiles binaires ."
L'avenir de ce travail implique à la fois de continuer à surveiller ces 27 objets, ainsi que d'en identifier de nouveaux pour élargir l'étude. "La taille de l'échantillon est encore modeste pour le moment", a déclaré Bowler. Son équipe utilise le satellite Gaia pour rechercher des candidats supplémentaires à suivre en utilisant l'imagerie directe avec une sensibilité encore plus grande au prochain télescope géant de Magellan (GMT) et dans d'autres installations. UT-Austin est un membre fondateur de la collaboration GMT.
Les résultats de l'équipe de Bowler renforcent les conclusions similaires récemment tirées de l'enquête d'imagerie directe GPIES avec le Gemini Planet Imager, qui a trouvé des preuves d'un canal de formation différent pour les naines brunes et les planètes géantes en fonction de leurs propriétés statistiques.
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES :
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
POUR LA JUSTICE ET LA LIBERTÉ...
Vous trouvez ce commentaire constructif : nonneutreoui
Le 11/02/2020 à 11:23, TIGNARD Yanis, TAY a dit :
Sur le plan légal, l'assistance sexuelle est en France assimilée à la prostitution. Un tiers qui organiserait une rencontre sexuelle pour une personne handicapée en institution ou à domicile risquerait d'être accusé de proxénétisme. Un véritable engagement en faveur de l'accompagnement sexuel a cependant émergé à partir de 2007, année de l'organisation du colloque « Dépendance physique : intimité et sexualité » à Strasbourg ! suivi en novembre 2010 d'un colloque à Paris sur « Handicap et sexualité »12. Le député UMP Jean-François Chossy, qui a été missionné par le Premier ministre François Fillon pour réfléchir à « l'évolution des mentalités et le changement du regard de la société sur les personnes handicapées », a travaillé sur sur un projet de loi pour légaliser les assistants sexuels, puis a abandonné l'idée. De nombreuses associations, dont l'APF (Association des paralysés de France) et le CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) ont également travaillé sur le sujet. Les différentes ministres chargés du handicap depuis l'apparition de cette nouvelle, ce sont déclarées en défaveur d'une législation sur l'assistance sexuelle. Par exemple, la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot s'était déclarée le 6 janvier 2010 « rigoureusement opposée » au recours à des assistants sexuels pour les personnes handicapées. Concernant l’opposition de Roselyne Bachelot, Jean-François Chossy assurait le 7 janvier 2010 qu’« elle est susceptible d’évoluer pour avoir une approche humaine de ces difficultés » et que la clairvoyance progressive de la ministre s’inscrirait dans « l’évolution des mentalités et le changement de regard qu’on porte sur le handicap ». En mars 2011, dans Clara Magazine, le docteur et féministe abolitionniste Muriel Salmona (médecin psychiatre) estime qu'« Il est illusoire et criminel de penser que l'on pourra contrôler et empêcher de très graves violences sexuelles si l’on autorise une assistance sexuelle aux personnes handicapées. À cette condamnation anticipée, les concepteurs d’une assistance sexuelle structurée opposent l’expérience suisse initiée depuis 10 ans par Ahia Zemp, psychothérapeute et féministe. Cette dernière, elle-même en situation de handicap, fut la créatrice de « l’Institut Handicap et sexualité-contre la violence sexualisée » qui luttait contre les violences faites aux femmes handicapées tout en formant des assistants et assistants sexuels : ces deux activités étant complémentaires à ses yeux.
L'activité d'assistant sexuel est un accompagnement qui consiste à raviver le plaisir sensuel, érotique ou sexuel chez les personnes en situation de handicap qui en font la demande. Sur le plan légal, cette activité peut être est assimilée à de la prostitution ou encouragée, selon les pays. La demande vient plus des hommes que des femmes1. L'accompagnement à la vie affective et sexuelle est apparu aux États-Unis durant les années 197O : cette pratique est par la suite apparue aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark, et en Suisse.
L'assistance sexuelle trouve son origine dans les « sex surrogates » - des partenaires de remplacement, inventés par les sexologues Master et Johnson. Ces derniers étaient apriori destiné aux hommes valides. Puis peu à peu, des sex surrogates spécialisés dans les personnes handicapées ont vu le jour, alors même que Master et Johnson semblaient avoir pris une certaine distance avec cette théorie. Au tournant des années 1980, arrivent dans certains pays d'Europe du Nord une autre forme d'assistance sexuelle : elle très clairement destinée aux personnes en situation de handicap, mais cette-fois ci elle est inventée par les personnes handicapées elle-même désireuse de pouvoir accéder aux services de prostitution. En ce sens, elle peut-être considérée comme une prostitution spécialisée. Il faut attendre le début des années 2000 pour voir apparaitre en Suisse Alémanique, puis en Suisse Romande les premiers débats sur une véritable assistance sexuelle autonome - une sorte de troisième voie entre l'assistance sexuelle généralisée et la prostitution spécialisée - envisagé par ses partisans comme autre chose que de la prostitution.
Les « services sexuels » ont fait débat en France. Au droit à la sexualité pour tous s'oppose un refus de la marchandisation des rapports sexuels et de la légalisation d'une forme de prostitution.
L'accompagnement sexuel est assuré par des hommes et des femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, pratiquant la prostitution ou exerçant dans les milieux paramédicaux, sociaux et médico-sociaux. Cela peut aller du simple corps à corps à la pénétration, en passant par la masturbation. Pour instaurer un climat apaisant et de confiance, l'assistant sexuel peut utiliser de la musique d'ambiance, des bougies ou encore des huiles. En Suisse ce service est rémunéré entre 100 et 150 francs suisses, quelle que soit la nature de la prestation fournie. Les « assistants sexuels » sont sélectionnés et sont censés recevoir une formation. Cependant le titre « assistant sexuel » n'est pas protégé, et peut recouvrir de nombreuses réalités.
Dans une majorité de pays le statut d'assistant sexuel n'est pas reconnu en tant que tel. Cependant il existe dans quasiment tous les pays des personnes à qui l'on attribue la fonction sociale d'assister la sexualité des personnes handicapées.
L'apparition prochaine probable de robots sexuels, qui pourraient peut-être jouer un rôle d'assistant sexuel ou compléter leur rôle, amène de nouvelles perspectives et questions : Acceptera-t-on d'avoir des relations sexuelles avec un robot? Des travailleurs sexuels robots seront-ils socialement acceptables ? Les robots sexuels changeront-ils les perceptions sociétales du genre et les stéréotypes ? L'intimité avec les robots peut-elle aggraver l’isolement social? Des robots contribueront-ils aux thérapies sexuelles ? Aideront-ils à trouver du plaisir sexuel dans des relations « normales » ? sont des questions posées par le rapport 2017 de la Foundation for Responsible Robotics (Hague Global Institute for Justice). Dans un contexte juridique et d'éthique médicale cherchant d'une part à protéger les personnes vulnérables des abus (sexuels notamment) mais aussi à éliminer les discriminations, y compris en termes de choix de sexualité et d'accès au plaisir sexuel et de santé sexuelle, Joseph Apparel estime que des personnes handicapées pouvant disposer d'intimité et d'une vie personnelle devraient avoir les mêmes droits et opportunités sexuelles que tous les autres êtres humains, et que dans ce domaine les règles habituelles de consentement peuvent être inappropriées. Le plaisir sexuel étant un droit fondamental pour l'être humain, Mackenzie estime que les économies d’échelle et les avantages sanitaires pourraient facilement faire admettre dans un avenir plus ou moins proche que des « robots sexuels » dotés d’une certaine sensibilité soient mis au service des humains dans l'industrie et le domaine du soin (dont pour prendre soin des personnes âgées, d'infirmes et de handicapés mentaux) y compris pour accomplir des tâches que nous ne souhaitons pas assumer, en particulier pour remplir certains services sexuels en tant qu'assistant sexuel. Ce projet est débattu car de tels robots pourraient aider à résoudre certaines injustices et améliorer la santé sexuelle de personnes le souhaitant, mais pourraient aussi créer de nouvelles forme d’addiction sexuelle où l’humain pourrait devenir dépendant de robots (éventuellement avatars), cependant cette question de dépendance se pose aussi vis à vis d'un assistant sexuel humain.
Des robots sexuels ne sont certes pas une panacée, mais pourraient aider certains et renforcer l’isolement d’autres…
Enfin une personne handicapée peut aussi légitimement préférer des services sexuels rendus par des professionnels du sexe spécialisés (comme TLC, un organisme de bienfaisance anglais offrant ce type de service à des hommes et femmes handicapés de manière responsable) ! Ces questions demandent un encadrement éthique (notamment pour le contexte des cas de démence, où un robot sexuel pourrait être pris pour une vraie personne par le patient) ! Dans le futur ces « sexbots » pourraient être des assistants sexuels d’intérêt éthique et parfois thérapeutique, mais avec le développement de l'intelligence artificielle, ils pourront peut-être aussi avoir un tout autre statut et avoir bien d'autres interactions positives avec la personne (tout en pouvant le stigmatiser ou faire l’objet d’une nouvelle « forme de maltraitance » note Mackenzie s'ils ne sont pas d'abord socialement acceptés).
TIGNARD YANIS @Yanis_Tignard · 24 min
En réponse à @Elysee et @EmmanuelMacron
Mesdames et messieurs Les « services sexuels » ont fait débat : en Suisse ce service est rémunéré entre 100 et 150 francs suisses, quelle que soit la nature de la prestation fournie : cheval non castré destiné à la reproduction et arbre sur lequel sont prélevés les greffons.
TAY
L'assistance sexuelle trouve origine dans les « sex surrogates » des sexologues Master et Johnson : puis peu à peu, des sex surrogates spécialisés dans les personnes handicapées ont vu le jour, alors que Master et Johnson ont pris une certaine distance avec cette théorie.
TAY
Le 21 mars 2013, Michel Berson oppose une fin de non recevoir à l'assistance sexuelle : Du 12 au 15 mars 2015 , Marcel Nuss, et son Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel (Appas), organise la première formation d'accompagnant sexuel en France à Erstein.
TAY
L'apparition prochaine probable de robots sexuels, qui pourraient peut-être jouer un rôle d'assistant sexuel amène de nouvelles questions : Acceptera-t-on d'avoir des relations sexuelles avec un robot? Des travailleurs sexuels robots seront-ils socialement acceptables ?
TAY
«sex surrogates», le plaisir sexuel étant un droit fondamental pour l'être humain : ces questions demandent un encadrement éthique (notamment pour le contexte des cas de démence, où un robot sexuel pourrait être pris pour une vraie personne par le patient) : ces « sexbots ».
TAY
Rechercher en l'éclipse solaire totale? Quelques faits saillants hors de ce monde !
King Crimson - 21st Century Schizoid Man. https://www.youtube.com/watch?v=3028oDEKZo4
Bague diamant: l'éclair de lumière au bord du soleil et de la lune qui apparaît dans les secondes avant et après la totalité.
TAY
La lune est avant et centrale pendant une éclipse solaire totale
par Elizabeth Zubritsky, Goddard Space Flight Center de la NASA...
Dans la perspective d'une éclipse solaire totale, la plupart de l'attention se porte sur le soleil, mais la lune de la Terre a également un rôle principal. "Une éclipse totale est une danse avec trois partenaires: la lune, le soleil et la Terre", a déclaré Richard Vondrak, un scientifique lunaire au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland. "Cela ne peut arriver que lorsqu'il y a un alignement exquis de la lune et du soleil dans notre ciel."
Au cours de ce type d'éclipse, la lune cache complètement la face du soleil pendant quelques minutes, offrant une rare occasion d'apercevoir le halo blanc nacré de la couronne solaire ou la faible atmosphère extérieure. Cela nécessite un alignement presque parfait de la lune et du soleil, et la taille apparente de la lune dans le ciel doit correspondre à la taille apparente du soleil.
En moyenne, une éclipse solaire totale se produit environ tous les 18 mois quelque part sur Terre, bien qu'à n'importe quel endroit particulier, cela se produise beaucoup moins souvent.
L' éclipse totale du 21 août 2017 sera visible sur un chemin de 70 miles de large qui traversera 14 États du continent américain, de l'Oregon à la Caroline du Sud. Le long de ce chemin de la totalité, l'ombre, ou l'ombre intérieure sombre, de la lune se déplacera à des vitesses de près de 3 000 miles par heure dans l'ouest de l'Oregon à 1 500 miles par heure en Caroline du Sud. Sur les cartes d'éclipse, l'ombra est souvent représentée comme un cercle sombre ou un ovale parcourant le paysage. Mais une visualisation détaillée créée pour l'éclipse de cette année révèle que la forme ressemble plus à un polygone irrégulier avec des bords légèrement incurvés, et elle change à mesure que l'ombre se déplace le long du chemin de la totalité.
"Avec cette nouvelle visualisation, nous pouvons représenter l'ombre ombrale avec plus de précision en tenant compte de l'influence de l'élévation à différents points de la Terre, ainsi que de la façon dont les rayons lumineux traversent les vallées lunaires le long du bord déchiqueté de la lune", a déclaré Ernie, visualiseur de la NASA. Wright à Goddard.
Ce niveau de détail sans précédent a été atteint en couplant la cartographie 3D de la surface de la lune, réalisée par Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA, ou LRO, avec les informations d'élévation de la Terre provenant de plusieurs ensembles de données.
La cartographie du terrain lunaire par LRO permet également de prédire très précisément quand et où les éclairs brillants appelés perles de Baily ou l'effet d'anneau de diamant se produiront. Ces taches intenses apparaissent le long du bord du disque noirci juste avant la totalité, et à nouveau juste après, produites par la lumière du soleil furtivement à travers les vallées le long du bord inégal de la lune.
Dans un avenir très lointain, les spectacles spectaculaires offerts par les éclipses solaires totales cesseront. En effet, la lune recule en moyenne lentement de la Terre à un rythme d'environ 1 1/2 pouce, ou 4 centimètres, par an. Une fois la lune suffisamment éloignée, sa taille apparente dans le ciel sera trop petite pour couvrir complètement le soleil.
"Au fil du temps, le nombre et la fréquence des éclipses solaires totales diminueront", a déclaré Vondrak. "Dans environ 600 millions d'années, la Terre connaîtra pour la dernière fois la beauté et le drame d'une éclipse solaire totale."
https://phys.org/news/2017-07-moon-front-center-total-solar.html
10 FÉVRIER 2020
Les planètes géantes éloignées se forment différemment des «étoiles ratées»
par WM Keck Observatory.
Une équipe d'astronomes dirigée par Brendan Bowler de l'Université du Texas à Austin a sondé le processus de formation des exoplanètes géantes et des naines brunes, une classe d'objets qui sont plus massifs que les planètes géantes, mais pas assez massifs pour allumer la fusion nucléaire dans leurs noyaux pour briller comme de vraies étoiles.
En utilisant l'imagerie directe avec des télescopes au sol à Hawaï - l'observatoire WM Keck et le télescope Subaru sur Maunakea - l'équipe a étudié les orbites de ces compagnons faibles en orbite autour d'étoiles dans 27 systèmes. Ces données, combinées à la modélisation des orbites, leur ont permis de déterminer que les naines brunes dans ces systèmes se sont formées comme des étoiles, mais les géantes gazeuses se sont formées comme des planètes.
La recherche est publiée dans le dernier numéro de The Astronomical Journal .
Au cours des deux dernières décennies, les avancées technologiques ont permis aux télescopes de séparer la lumière d'une étoile parente et d'un objet en orbite beaucoup plus sombre. En 1995, cette nouvelle capacité a produit les premières images directes d'une naine brune en orbite autour d'une étoile. La première image directe de planètes en orbite autour d'une autre étoile a suivi en 2008.
"Au cours des 20 dernières années, nous avons augmenté et diminué de masse", a déclaré Bowler à propos de la capacité d'imagerie directe, notant que la limite actuelle est d'environ 1 masse de Jupiter. Au fur et à mesure que la technologie s'est améliorée, "L'une des grandes questions qui s'est posée est" Quelle est la nature des compagnons que nous trouvons? ""
Les naines brunes, telles que définies par les astronomes, ont des masses comprises entre 13 et 75 masses Jupiter. Ils ont des caractéristiques en commun avec les planètes et avec les étoiles, et Bowler et son équipe voulaient régler la question: les planètes géantes gazeuses situées à la périphérie des systèmes planétaires sont-elles la pointe de l'iceberg planétaire ou l'extrémité de faible masse des naines brunes ? Des recherches antérieures ont montré que les naines brunes en orbite autour d'étoiles se sont probablement formées comme des étoiles de faible masse, mais il est moins clair quel est le compagnon de masse le plus faible que ce mécanisme de formation peut produire.
"Une façon d'y parvenir est d'étudier la dynamique du système - de regarder les orbites", a déclaré Bowler. Leurs orbites détiennent aujourd'hui la clé pour débloquer leur évolution.
En utilisant le système d'optique adaptative (AO) de l'Observatoire de Keck avec la caméra proche infrarouge, un instrument de deuxième génération (NIRC2) sur le télescope Keck II, ainsi que le télescope Subaru, l'équipe de Bowler a pris des images de planètes géantes et de naines brunes en orbite autour de leurs parents. étoiles.
C'est un long processus. Les géantes gazeuses et les naines brunes qu'ils ont étudiées sont si éloignées de leurs étoiles parentes qu'une orbite peut prendre des centaines d'années. Pour déterminer ne serait-ce qu'un petit pourcentage de l'orbite, "vous prenez une image, vous attendez un an", pour que le faible compagnon voyage un peu, a déclaré Bowler. Ensuite "vous prenez une autre image, vous attendez encore un an".
Cette recherche s'est appuyée sur la technologie AO, qui permet aux astronomes de corriger les distorsions causées par l'atmosphère terrestre. Comme les instruments AO se sont constamment améliorés au cours des trois dernières décennies, davantage de naines brunes et de planètes géantes ont été directement imagées. Mais comme la plupart de ces découvertes ont été faites au cours de la dernière décennie ou deux, l'équipe ne dispose que d'images correspondant à quelques pour cent de l'orbite totale de chaque objet. Ils ont combiné leurs nouvelles observations de 27 systèmes avec toutes les observations précédentes publiées par d'autres astronomes ou disponibles dans les archives du télescope.
À ce stade, la modélisation informatique entre en jeu. Les coauteurs de cet article ont aidé à créer un code d'ajustement d'orbite appelé "Orbitize!" qui utilise les lois de Kepler du mouvement planétaire pour identifier quels types d'orbites sont cohérents avec les positions mesurées, et lesquels ne le sont pas.
Le code génère un ensemble d'orbites possibles pour chaque compagnon. Le léger mouvement de chaque planète géante ou naine brune forme un "nuage" d'orbites possibles. Plus le nuage est petit, plus les astronomes se rapprochent de la véritable orbite du compagnon. Et davantage de points de données, c'est-à-dire des images plus directes de chaque objet en orbite, affineront la forme de l'orbite.
"Plutôt que d'attendre des décennies ou des siècles pour qu'une planète termine une orbite, nous pouvons compenser la base de temps plus courte de nos données avec des mesures de position très précises", a déclaré Eric Nielsen, membre de l'équipe de l'Université de Stanford. "Une partie d'Orbitize! Que nous avons développée spécifiquement pour s'adapter aux orbites partielles, OFTI [Orbits For The Impatient], nous a permis de trouver des orbites même pour les compagnons les plus longs."
Trouver la forme de l'orbite est la clé: les objets qui ont des orbites plus circulaires se sont probablement formés comme des planètes. Autrement dit, lorsqu'un nuage de gaz et de poussière s'est effondré pour former une étoile, le compagnon éloigné (et toutes les autres planètes) s'est formé à partir d'un disque aplati de gaz et de poussière tournant autour de cette étoile.
D'un autre côté, celles qui ont des orbites plus allongées se sont probablement formées comme des étoiles. Dans ce scénario, un amas de gaz et de poussière s'effondrait pour former une étoile, mais il s'est fracturé en deux amas. Chaque touffe s'est alors effondrée, l'une formant une étoile, et l'autre un nain brun en orbite autour de cette étoile. Il s'agit essentiellement d'un système d'étoiles binaires, bien qu'il contienne une vraie étoile et une "étoile défaillante".
"Même si ces compagnons ont des millions d'années, le souvenir de la façon dont ils se sont formés est encore encodé dans leur excentricité actuelle", a ajouté Nielsen. L'excentricité est une mesure de la façon dont l' orbite d' un objet est circulaire ou allongée .
Les résultats de l'étude de l'équipe sur 27 compagnons éloignés étaient sans ambiguïté.
"La punchline est, nous avons constaté que lorsque vous divisez ces objets à cette limite canonique de plus d'une quinzaine de masses de Jupiter, les choses que nous appelons planètes ont en effet plus d'orbites circulaires, en tant que population, par rapport au reste, "Dit Bowler. "Et le reste ressemble à des étoiles binaires ."
L'avenir de ce travail implique à la fois de continuer à surveiller ces 27 objets, ainsi que d'en identifier de nouveaux pour élargir l'étude. "La taille de l'échantillon est encore modeste pour le moment", a déclaré Bowler. Son équipe utilise le satellite Gaia pour rechercher des candidats supplémentaires à suivre en utilisant l'imagerie directe avec une sensibilité encore plus grande au prochain télescope géant de Magellan (GMT) et dans d'autres installations. UT-Austin est un membre fondateur de la collaboration GMT.
Les résultats de l'équipe de Bowler renforcent les conclusions similaires récemment tirées de l'enquête d'imagerie directe GPIES avec le Gemini Planet Imager, qui a trouvé des preuves d'un canal de formation différent pour les naines brunes et les planètes géantes en fonction de leurs propriétés statistiques.
POUR AMANDINE ET LES PEUPLES :
TÉMOIGNAGE DU
CITOYEN TIGNARD YANIS
ALIAS
TAY
La chouette effraie
POUR LA JUSTICE ET LA LIBERTÉ...
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