La présidente a déjà soulevé de nombreuses questions, auxquelles vous avez répondu. Je reviendrai donc uniquement sur deux points.
La semaine dernière, nous avons rencontré la filière viticole : les exportations de vins français aux États-Unis ont baissé de 33 % au cours des deux derniers mois. L'impact est donc majeur. Les professionnels espèrent que la situation va s'améliorer grâce à la décision de report du paiement de la taxe. Dans ces cas de « guerre commerciale », l'Union européenne ne devrait-elle pas accompagner les filières professionnelles ? J'évoque ici le secteur viticole, mais d'autres sont concernés.
L'Assemblée parlementaire franco-allemande se réunira la semaine prochaine à Strasbourg, afin de mettre en chantier plusieurs groupes de travail communs au Bundestag et à l'Assemblée nationale, sur l'intelligence artificielle ou le rapprochement franco-allemand du droit des affaires, mais également sur le pacte vert, ou Green Deal, nouveau cadre politique européen annoncé par la présidente von der Leyen. Comment envisagez-vous cette relation privilégiée avec l'Allemagne, à votre niveau ? Comment les Parlements peuvent-ils accompagner cet effort ? À l'heure du Brexit, il faut que la France et l'Allemagne avancent main dans la main sur une majorité de sujets, afin de conforter l'édifice européen.