Oui, madame la ministre, nous en avons discuté. J'ai même parlé de cette fusion avec les autorités militaires, car ce sont elles, en réalité, qui sont un peu sur la défensive – sans vouloir faire de mauvais jeu de mot. Les policiers, eux, la voient plutôt d'un bon oeil, à partir du moment où elle s'accompagne d'une redéfinition claire des missions.
Le point de départ de cette proposition, c'est le constat que la gendarmerie nationale a été la grande perdante, avec son intégration au ministère de l'intérieur. Sur la courbe des effectifs pour la période de 2007 à 2012, que le ministre nous a montrée tout à l'heure, on voit bien que c'est la gendarmerie qui a payé le plus lourd tribut et qui a servi de variable d'ajustement.