Monsieur le premier président, vous avez, me semble-t-il, le profil idéal pour exercer la fonction de président de la HATVP, puisque vous alliez à la rigueur du Premier président de la Cour des comptes l'expérience de l'élu local et celle du député. C'est une bonne chose car – nombre de mes collègues, de tous bords, me l'ont rapporté – il nous est parfois difficile d'expliquer des pratiques tout à fait licites et liées à la députation. Comment expliquer, par exemple, qu'on n'a pas déclaré un ancien compte IRFM – indemnité représentative de frais de mandat – que l'on a clôturé mais sur lequel la banque a laissé une petite somme ? Je ne peux que me réjouir que soit nommé à la présidence de la HATVP une personnalité qui a siégé sur nos bancs.