Je propose de rétablir le dispositif d'évaluation que notre assemblée a adopté en première lecture. Mon amendement permettra de s'assurer qu'il existe un registre précis des arrêts cardiaques et de mesurer les progrès réalisés chaque année en matière de formation et d'intervention, au moyen d'indicateurs fiables – nous en prévoyons sept.
Je tiens à rassurer nos collègues qui veillent à ce que l'on ne multiplie pas les rapports – les sénateurs sont également très sourcilleux en la matière, et je pense qu'ils ont raison. Il n'est pas question de demander un rapport long et compliqué à établir, mais de suivre quelques indicateurs annuels. C'est un point essentiel pour les chercheurs que nous avons rencontrés : ils regardent les progrès faits en matière de lutte contre l'arrêt cardiaque, notamment par la sensibilisation aux premiers secours, et les conséquences sur les taux de survie.