Dans un contexte budgétaire marqué par la volonté de contenir le déficit public à 2,9 % du PIB en 2018, je salue la hausse de 1,8 milliard d'euros des crédits de la mission « Défense ». Nous devons toutefois continuer à veiller à la bonne utilisation de ces crédits afin d'être le plus efficient possible.
Vous le savez, les petits équipements – véhicules de liaison, équipements de protection balistique individuels, moyens de vision nocturne, lance-roquettes AT4 et autres armes de précision – sont financés sur les AOA. Ces petits équipements de cohérence sont généralement des achats sur étagère. Les procédures en vigueur entraînent des livraisons tardives, très problématiques pour nos soldats : il faut parfois plus d'un an pour qu'ils entrent en possession d'équipements qui parfois, à cause de l'obsolescence technologique, ont entre temps perdu de leur valeur. La procédure d'acquisition de ces petits équipements est-elle donc réellement adaptée à nos besoins opérationnels ?