Je voudrais répondre à M. Vallaud qui nous interroge régulièrement sur les taux de remplacement en 2050, en 2060, en 2070... C'est un exercice de prévision qui part d'hypothèses. C'est la limite de l'exercice. Avec la révolution numérique, par exemple, qui sait si les métiers d'aujourd'hui existeront encore dans cinq ans ? S'agissant des avocats, par exemple, bon nombre d'articles évoquent qu'une partie du conseil juridique pourrait être automatisée, parce qu'il existe déjà des plateformes qui répondent aux questions posées très fréquement. L'enjeu de la réforme est de mutualiser. Il faut prévoir un cadre suffisamment souple pour prévoir les évolutions professionnelles. Sur les paramètres, on ne peut donc avoir que des tendances, des projections qui devront être affinées par les différents ministères chargés de ces métiers, et il convient de relativiser la précision des prévisions, ne serait-ce qu'à sept ou huit ans, ce qui est déjà extrêmement compliqué.
Défavorable.