Moi aussi, pour la sérénité de nos débats, j'aimerais qu'on évite d'utiliser de manière trop régulière cette étude d'impact. (Rire.)
Une telle étude, dont tous les cas types ont commencé à travailler à vingt-deux ans – j'entends que c'est l'âge moyen d'entrée sur le marché de l'emploi –, avec des salariés dont les quatre trimestres sont validés chaque année – situation extrêmement favorable –, qui prend pour exemple des infirmières dont le salaire ferait envie à beaucoup – et qu'elles-mêmes ne peuvent pas espérer gagner un jour –, une étude d'impact qui gèle l'âge d'équilibre, contredisant votre propre projet de loi, ne mérite qu'une chose, comme le projet de loi d'ailleurs : c'est d'aller à bon port, suivant le souhait d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire à la poubelle !