Ayant longtemps habité à Lyon, j'y suis souvent allé à l'opéra. On m'a dit qu'il y avait aussi de très bons opéras à Strasbourg, à Bordeaux et à Toulouse. Aucun d'entre eux, me semble-t-il, ne bénéficie d'un régime spécial comparable à celui de Paris. Or nous pourrions reconnaître que ni à Strasbourg, ni à Toulouse, ni à Bordeaux, ni à Lyon, personne n'a jamais vu un danseur de 65 ans. Je suppose que tous les gens qui travaillent dans ces opéras de province – on pourrait ajouter à cette liste Nantes, Marseille ou Nancy, et j'adresse mes excuses à tous les opéras que j'ai omis de citer – ont des statuts qui leur permettent de vivre parfaitement l'état dans lequel ils ont à travailler. Il n'y pas de raison que ce ne soit pas le cas à Paris si l'on créé un même statut pour tous.