Il est ici question de la retraite des ouvriers des établissements industriels de l'État. Encore une fois, nous ne souhaitons pas la dégradation des conditions de vie, de travail et de retraite des salariés de ce pays dans leur ensemble. Un certain nombre d'entre eux ont été pointés du doigt comme des privilégiés ; nous pensons que ce n'est pas la vérité, que les privilégiés sont ailleurs et que vous ne vous attaquez pas réellement à leur cas. Votre discours est un leurre. J'entends des réactions outrées dans la salle lorsque nous expliquons que cette réforme provoque un rejet massif dans le pays, et qu'elle n'emporte pas l'adhésion de la majorité. C'est pourtant bien ce que je pense ; la contestation s'est manifestée de diverses façons et, malgré tous vos efforts, vous n'avez pas réussi à convaincre. Si vous êtes si certains de votre fait, organisez un référendum afin de soumettre votre projet au vote populaire. Nous verrons bien ce qui en sortira.